Plusieurs générations sont rassemblées autour d'une table mise pour un repas frugal. Nous pouvons y voir les moyens de se chauffer : cuisinière à bois ou charbon, chaufferette, bassinoire, moine et briques.
Vous pourrez y voir également divers plantoirs et semoirs. Charrue, herse et tout un ensemble d'outils agricoles.
L'aventure de ces manufactures débute au XVIIIe siècle pour concurrencer la faïence anglaise. Elles s'associèrent en 1840. En 1895, le site de Creil ferme et en 1920, le groupe Creil et Montereau est repris par le propriétaire de la manufacture de Choisy-le-Roi sous le nom de H. B. C. M.
Lit à rideaux, berceau à bascule. Sur la commode les portraits et souvenirs de famille et protégé par son globe de verre, le bouquet de la marié chargé de tous ses symboles.
Cette scène est composée pour présenter les costumes bourgeois de l'époque.
Tous les meubles sont de la région, objets et costumes d'époque.
C'est dans la deuxième moitié du XIXe siècle que le jais fut largement employé, surtout dans la bijouterie de deuil : colliers, boucles d'oreilles et de souliers, broches, bracelets...
La modiste fabrique et vend des chapeaux en feutre, en paille, en divers tissus et les ornemente avec des fleurs, des plumes ou des rubans.
De nombreux lavoirs s'échelonnaient le long de l'Yvette et dans divers quartiers, grâce aux petits cours d'eau (rus) qui traversaient le bourg.
Le fourreur reçoit les peaux déjà tannées, il les assouplit avant de les travailler. Ici, des yeux en verre rendant plus réel les différentes têtes d'animaux qu'il confectionnait.
On lui confie la lingerie fine. Elle exerce son métier chez elle.
Il existe tout un petit matériel nombreux et varié qui est nécessaire aux travaux de couture, de broderie et de raccommodage. Fils et boutons, œufs à repriser les chaussettes et les bas, crochets, aiguilles, dés...
La couturière possède un choix de tissus et réalise les vêtements commandés par des particuliers.
Le métier d'infirmière tel qu'on le connait, ce sont deux femmes hors du commun qui l'on développé : Florence Nightingale et Valérie de Gasparin.
Le garde champêtre est un officier de police judiciaire. Le rétameur est un artisan qui répare les objets en métal, dont les ustensiles de cuisine. Il est souvent itinérant.
Les bouchers étaient originairement dans l'usage de fondre le suif et de faire le commerce de la charcuterie et de la triperie. Ce n'est que successivement que ces industries ont été séparées, particulièrement à Paris.
Artisan dont le métier consiste à arranger les cheveux en les coiffant, les coupant, les frisant... Autres noms et métiers associés : barbier, barbier-perruquier.
Casses de caractères de plomb. Évolution d'une mise en page, composteurs, formes, pont typographique. De nombreux clichés gravés, caractères et tampons de bois, certains ayant servi à l'impression des affiches présentées provenant de l'importante donation Imbault, dynastie d'imprimeurs à Palaiseau depuis 1866. Quelques pierres lithographiques.
Sur ce plateau, vous avez divers objets concernant le sport. Vous avez deux cyclistes. La bicyclette de l'homme possède des jantes et des gardes boues en bois. Ce vélo est très ancien entre 1890 et 1910.
Cette salle est évolutive et raconte la photographie au travers des appareils photographiques, des photographies elles-mêmes et de l'ensemble du matériel nécessaire à la pratique de la photographie.
Autrefois, l'horloger façonnait à la main, la moindre pièce. Vous pourrez y voir une présentation de montres à gousset et sautoirs.
Le bourrelier travaille le cuir. Il vend et répare les colliers, les harnais pour l'attelage des chevaux. Il façonne aussi de nombreux objets en cuir, sacs, ceintures, courroies et cartables d'écoliers.
Il y avait à Palaiseau un graveur sur acier, disparu à la première guerre mondiale. Le graveur prépare un modèle, tout d'abord avec moulage en maillechort, alliage inaltérable de cuivre, de zinc et de nickel qui imite l'argent, ou bien en plâtre, qu'il soumet à l'orfèvre, ce dernier lui passe commande et notre graveur réalise le moule pour l'objet commandé.
Le cordonnier s'assoyait sur un petit banc, avec son tablier de cuir, les manches de sa chemise retroussées jusqu'aux coudes et les paumes des mains recouvertes d'un morceau de cuir lui permettant de tirer avec force sur son ligneul (gros fil enduit de poix à l'usage des cordonniers.
Il s'agit d'une donation réalisée à l'échelle du 1/100e. Plusieurs quartiers du vieux Palaiseau sont présentés. Ces maquettes sont réalisées avec un sens très précis de la reconstitution, à partir de plans et divers documents d'archives.
Le menuisier travaille sur son établi muni d'une presse verticale, entouré de ses nombreux outils.
Le vannier travaille l'osier, le façonne pour en faire des paniers de différentes formes, nécessaires aux maraîchers pour conditionner leurs productions. Paniers à fraises, cerises, pommes de terre, haricots verts, violettes. Paniers de portage, fleins, hottes pour le transport, ruches.
Dans cet espace, il a été reconstitué une salle de classe, où nous pouvons observer les élèves avec leur institutrice.
Cette pièce est dédiée aux jouets anciens. Ils sont très variés, les plus anciens datent du XIXe siècle, jeux de croquet, puzzles, jeux de l'oie et de dames ainsi que le jeu de cubes, ancêtre du puzzle. Nous pouvons voir et admirer des outils agricoles en plomb, ils sont rares et précieux, car témoins d'engins utilisés au XIXe et début XXe siècle.